L’abonnement ouvre une nouvelle ère où les revenus des industries culturelles vont croître significativement
Effectivement, nous sommes passés de l’ère de l’acquisition de produits culturels à celui de l’accès à ces produits sous forme numérique. On peut le regretter, comme le fait Patrick Zelnik, mais le fait est là : la musique s’écoute en streaming (même le téléchargement s’effondre), la télévision est délinéarisée et se regarde en replay, les films sont sur Netflix ou des plates-formes de vidéo à la demande (VOD), le journal (si on peut encore parler de journal) ou, disons, les informations, se consomment sur une tablette ou smartphone, et les livres, certes, on les achète encore majoritairement dans les librairies, mais nous ne sommes pas loin de la bibliothèque mondiale en ligne !
Nouveaux investissementsC’est cela la nouvelle donne. Il y a eu destruction de valeur ces quinze dernières années dans la musique et, dans une bien moindre mesure, dans l’audiovisuel et le livre. Mais, dans la musique, le curseur est enfin reparti à la hausse. Pourquoi ? Parce qu’après les ravages du [partage] pair à pair, la musique est enfin de nouveau commercialisée de façon plus vertueuse grâce au streaming. Dans le cinéma et l’audiovisuel, de nouveaux acteurs – Netflix, Amazon, Hulu et d’autres – investissent dans la production de contenus. Même Google s’y met. Il y a donc une dynamique qui semble profitable aux industries culturelles.
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SOURCE : Le Monde.fr