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Jeudi 7 décembre 2017 au Vendredi 8 décembre 2017

Congrès international à Meknès sur la violence faite aux femmes

Congrès international à Meknès sur la violence faite aux femmes

Tanit, équipe pluridisciplinaire de recherche sur la femme, appartenant au Laboratoire de recherche sur la culture, le genre et la littérature (LaRCGL) de la Faculté des lettres et le GIECSE, équipe de recherche en éducation comparée de l’université de Séville organisent les 7 et 8 décembre 2017, à la Faculté des lettres de Meknès, un congrès international sur le thème : « La violence fondée sur le genre au Maroc et en Espagne : milieu scolaire et universitaire ». 
Ces deux journées de travail vont porter essentiellement sur la violence fondée sur le genre en milieu scolaire et universitaire. Elles traiteront des différentes formes de violence dans ce milieu aux spécificités et fonctions bien déterminées, espace d’éducation et de formation où normalement les valeurs du civisme et des droits humains sont enseignées et respectées. Certaines vont se focaliser sur les mesures de prévention susceptibles de réduire ce type de violence et d’en limiter les conséquences sur le développement de la personnalité des jeunes élèves et étudiantes. 
Cette activité vient couronner un projet de recherche mené conjointement par les deux équipes de recherche et financé par la coopération internationale de l’université de Séville sur « Les violences à l’encontre des étudiantes dans l’espace universitaire » dont les résultats seront présentés lors de ce congrès. Elle vient également renforcer le partenariat fructueux entre les deux universités, celles de Moulay Ismaïl et de Séville. 
Une approche quantitative a été adoptée, impliquant une étude statistique des agressions subies par les étudiantes, basée sur un questionnaire de l’administration, composé de questions de faits et d’opinions, réparties en cinq blocs thématiques axés essentiellement sur les deux statuts éventuels des enquêtées : en tant que témoins oculaires et/ou en tant que victimes de violences physique, verbale, psychique ou sexuelle. 
Quant à l’identification de l’échantillon représentatif, un groupe restreint de la population mère a été ciblé, composé de 379 étudiantes des différents établissements à accès ouvert et restreint et affiliés à l’université Moulay Ismaïl de Meknès. 
A la lumière des résultats obtenus de cette étude empirique, les intervenants, marocains et espagnols, vont tenter de porter un regard comparatif sur la violence fondée sur le genre en milieu scolaire et universitaire dans les deux pays, tout en proposant des mesures de prévention susceptibles de réduire ce type de violence.

 

SOURCE : Libération

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